Non loin de la terre au cœur du vaste océan

De grandes vagues près des navires chavirant

Ecoutent avec bonheur un doux et précieux chant

Il arrive du fond des eaux et s’éloigne avec le vent

Il fait le tour du monde et de loin en loin s’élève

Il monte jusqu’aux nuages et il hante nos rêves

Il vient du cœur des créatures qui se déclarent reines

Gouvernant les eaux des mers, les rivières et les fontaines

Elles guettent le moindre bruit des grands et petits navires

Attendent les pécheurs et les accueillent de leur sourire

Ceux-ci les ont bien cherchées mais n’en ont trouvé aucune

De traces, elles n’en laissent aucune, diaphanes comme la lune

Admirées des oiseaux qui frôlent les écumes

Et viennent caresser l’eau de leurs plus belles plumes

Elles sortent au levé du soleil et reviennent le soir

Oh, comme elles sont belles : elles agitent leurs nageoires !

Elles caressent de leurs fins cheveux le doux sable doré

Qui tapisse la mer des profondeurs jusqu’à l’orée

 

Tiba El Itreby, 5ème