Souvent frappé par des séismes et des tsunamis, plus ou moins violents, l’Indonésie a été une nouvelle fois touchée le 28 septembre 2018. Le bilan est désormais de 2 073 morts et de 5 000 disparus.
Les secouristes Indonésiens ont tenté de secourir les victimes, coincées sous les décombres pendant 7 jours. Mais, le jeudi 11 octobre, les autorités du pays ont ordonné la fin des recherches. Pourtant, 5000 personnes sont toujours portées disparues.
A Balaroa, à l’ouest de Palu, environ 1700 maisons ont été détruites. Même situation à Petobo, un autre village proche de Palu. Dans ces 2 villages, les habitations ont été enfouies sous plusieurs m3 de boue.
Les morts pris au piège dans les décombres des bâtiments dévastés par le séisme de magnitude 7,5 sont un motif d’inquiétude pour les autorités. Dans le climat équatorial chaud et humide qui prévaut en Indonésie, la décomposition est accélérée et fournit un terrain propice aux maladies. À Poboya, dans les collines surplombant Palu, les volontaires ont commencé à enterrer les victimes dans une vaste fosse commune, d’une capacité pouvant aller jusqu’à 1 300 corps.
Maintenant que ce serait-il passé si les habitants avaient été prévenus ? Autrement dit, aurait-on pu les sauver si les alarmes s’étaient déclenchées plus tôt ? Y a-t-il eu une faille dans le système ?
Plusieurs explications sont proposées. D’abord la liquéfaction du sol qui est un phénomène géologique se produit au moment d’un séisme quand le sol est granuleux et gorgé d’eau. Celui-ci perd alors de la portance. Ce phénomène soulève les routes et enfonce les bâtiments dans le sol.
Par ailleurs, les systèmes de détection de séismes ont mal fonctionné (étaient défaillants) et puis l’alerte a retenti trop tard… Les habitants qui se trouvaient sur la Baie se sont fait piégés par une vague gigantesque.
L’Indonésie est située à la croisée de trois plaques tectoniques. La plaque eurasiatique, la plaque indienne et la plaque pacifique. Les plaques tectoniques sont responsables des tremblements de terres et des tsunamis.
Enfin, Palu est une ville située dans une baie très étroite, la force du tsunami a été amplifiée.
« Comment éviter les dégâts ? »
1500, voilà le nombre moyen de tremblements de terre qui ont lieu chaque année en France. C’est déjà beaucoup, mais bien peu face à l’ampleur des séismes très fortement ressentis chaque année au Japon. Situé dans une zone à haute fréquence sismique, le pays est donc devenu expert dans l’art de concevoir des habitations de plus en plus résistantes aux catastrophes naturelles. Les murs sont renforcés et un mécanisme parasismique avec des amortisseurs en caoutchouc a été installé. Grace à ces constructions antisismiques, le Japon devient de plus en plus solide et incollable en séisme. Cette invention est un bon moyen de résister face aux séismes.
Une autre façon de contrer ces séismes et ces tremblements de terre serait d’avoir une meilleure détection. La science qui évolue constamment essaye de répondre à ce besoin. Les systèmes de prévention existants s’usent. Il faudrait les renouveler et les surveiller constamment.
Dans le même temps, le secteur hospitalier a continué à accumuler des déficits. Il faudrait plus de secouristes et plus de médecins pour aider les victimes. L’Indonésie se situe en Océanie, loin des continents. Les hôpitaux sont alors pauvres en équipements (infrastructures). Les demandes sont trop nombreuses par rapport aux infrastructures existantes
INVERNIZZI Zoé, 2nde 4